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Hello ! Comment ça va ? Aujourd’hui, je voudrais vous présenter mon avis sur la version audio du roman Le Lac des Cygnes, écrit par Alice Sola, lu par Marie Barbaria et publié chez Magic Mirror éditions. Merci Magic Mirror pour la découverte !

Infos pratiques

Autrice :  Alice Sola
Maison d'édition : Magic Mirror Editions
Parution française : 2018
Pages : 299
Inspiré de : Le Lac des Cygnes, Ballet de Tchaïkovsky et Le Voile dérobé, Johann Karl August Musäus
Illustration : Mina M.

Résumé éditeur

Lorsque le prince Siegfried s’aventure en forêt ce soir-là, pour oublier les injonctions au mariage qui le pressent et le poids du royaume qui l’incombe, il s’attendait à tout sauf à croiser le chemin tortueux de l’intrigante Odette.

Fasciné par la demoiselle et ses soeurs, prisonnières d’un antique sortilège, il voit là la quête de son existence et se fait la promesse de leur venir en aide. Mais a-t-il seulement conscience du danger qui rôde dans les bois et des ténèbres qui entourent la princesse ? Osera-t-il se confronter aux démons qui tirent les ficelles de ce jeu malsain, au risque de mettre en péril la vie d’Odette ?

Autour d’un lac aux eaux teintées par une magie surannée, vont se jouer les destins croisés de Siegfried et d’Odette, des jeune-filles maudites, de Benno Von Sommerstern, le frère d’armes du prince mais aussi de la mystérieuse Odile qui ressemble tant à la princesse …

Sous la douce plume d’Alice Sola, redécouvrez la légende qui a inspiré le ballet de Tchaïkovski !

🦢🦢🦢

Mon impression

♥️♥️♥️🤍🤍 : un roman poétique et envoûtant, quelques péripéties un peu rapidement réglées et des personnages stéréotypés, mais tout à fait en adéquation avec le genre. 

Avant de commencer l’écoute de ce roman, j’avais déjà entendu parler du ballet Le Lac des Cygnes et écouté un extrait de la célèbre mélodie composée par Tchaïkovski, par contre, je ne connaissais pas du tout la teneur de l’histoire et je savais encore moins que le ballet était inspiré d’un conte.
C’est donc dans cette totale ignorance que je me suis plongée dans le récit écrit par Alice Sola.

Dès les premières minutes, le lecteur est immergé dans un univers de conte de fées.

La plume de l’autrice est douce, ravissante et poétique. Alice Sola réussit par exemple très bien à rendre par écrit la légèreté et la délicatesse du cygne. La voix de Marie Barbaria, la narratrice de la version audio, quant à elle, est chantante, si bien que la poésie et la magie opèrent d’autant mieux.

J’ai aimé les quelques références à d’autres contes par allusions ponctuelles et les touches d’humour qui apportent un peu de légèreté au roman, par-ci par-là. Le reste du récit quant à lui (la majorité du récit en fait) est à la fois romantique et sombre

On retrouve un bon nombre de caractéristiques du conte classique, avec notamment des décors emblématiques : le château ou la forêt, par exemple, et des personnages archétypaux : un prince courageux, une jeune femme sous l’emprise d’une terrible et ancienne malédiction, un sorcier maléfique et autres opposants qui se mettent en travers de leur chemin par jalousie et par soif de vengeance et quelques amis fidèles pour venir en aide aux héros. 

On retourne aussi l’amour au premier regard et le prince valeureux qui vient au secours de sa bien-aimée, quoi qu’il lui en coûte. 

Le fait de retrouver ces archétypes m’a à la fois plu et déplu. Plu parce que le conte est un genre que j’ai beaucoup lu et apprécié au cours de ma formation littéraire. Donc, bien que l’histoire soit sombre, j’ai trouvé cette lecture étrangement réconfortante, surtout dans le fait de retrouver ces codes qui me sont familiers et en même temps, certains passages de l’intrigue m’ont semblé être un peu trop survolés à mon goût

Je pense par exemple à cet amour au premier regard qui arrive très vite ou à l’opposant qui est juste cruel et jaloux. Je pense aussi au personnage d’Odile (pas Odette, mais bien Odile) qui est très énigmatique et dont on parle finalement assez peu, alors qu’elle aurait sûrement mérité un roman à elle seule, mais ça c’est une autre histoire (c’est le cas de le dire). 

Par contre, j’ai beaucoup apprécié les symboliques (une autre caractéristique du conte) avec notamment le cygne blanc, le cygne noir et leurs symboliques respectives. Il y a aussi Rothbar, ce sorcier cruel qui a vendu son âme au diable et qui jette son dévolu sur de belles jeunes femmes, les pétrifie et les capture pour l’éternité, pour le plaisir, les marquant à jamais de sa terrible malédiction. 

Pour finir, en ce qui concerne la version audio, elle est vraiment sympa à écouter. D’abord parce que la narratrice a une voix très agréable et parvient à instiller de l’émotion dans sa lecture. Ensuite parce que les chapitres sont ponctués de courts intermèdes musicaux qui rappèlent (ou sont peut-être même tirés de, mais je ne voudrais pas dire de bêtise) le ballet de Tchaïkovski, plongeant un peu plus l’auditeur dans l’ambiance du Lac des Cygnes. La plus célèbre mélodie du ballet est d’ailleurs présente en entier à la fin, ainsi que le conte qui a inspiré le ballet. 

En bref, j’ai globalement apprécié ce voyage à la fois sombre et lumineux à l’imagine de la symbolique du cygne. Un mélange de douceur avec la poésie des mots et de cruauté avec le sort subit par les jeunes femmes. Que vous connaissiez déjà l’histoire du Lac des Cygnes ou pas du tout, c’est un livre à découvrir.

Légende
♥️♥️♥️♥️♥️ = excellente lecture
♥️♥️♥️♥️🤍 = très bonne lecture
♥️♥️♥️🤍🤍 = bonne lecture
♥️♥️🤍🤍🤍 = pas mal
♥️🤍🤍🤍🤍 = pas pour moi
🤍🤍🤍🤍🤍 = abandonné

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4 commentaires

  1. Je ne sais pas pourquoi, je n’avais pas été prévenue de tes derniers articles… Bizarre !
    Bref, merci pour ton retour. Le lac des cygnes avait, à mon grand regret, été une rencontre ratée pour ma part – je l’ai même abandonné… 🙁 j’espère que ma prochaine rencontre avec la plume de l’autrice se passera mieux ! (je louche sur Les dragons de l’impératrice).
    Mais peut-être aussi que ce roman mériterait que je retente le coup, sous un autre format. Je note que l’audio apporte une dimension musicale qui pourrait m’accrocher davantage. Et comme j’aurais l’occasion de voir le ballet cette année, je repense à ce roman et je me dis que ça vaudrait le coup de réessayer !

    1. Pas de soucis. J’ai moi-même du retard dans mes lectures d’articles de blog 😅. Oui j’ai bien aimé l’audio parce que la narratrice a une voix douce et apaisante et véhicule de l’émotion et je pense que ça a participé au fait que j’ai apprécié. Ça a rendu ma « lecture » douce. Ça vaudrait peut être effectivement le coup de tester le format audio. L’intermède musical c’est juste quelques notes mais je trouve que ça apporte une touche d’immersion supplémentaire bienvenue.

  2. Merci beaucoup ! Et oui je confirme, les intermèdes musicaux sont bien extraits du balais de Tchaïkovsky. 😉

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